Biographie

Elle esquisse.

Au pinceau de lumière, Carole dessine les contours en volutes monochromes ou en couleurs, mais toujours en arabesques subtiles. Le pâle et le sombre et tout ce qui danse entre les deux.

Elle dévoile de ses sujets la grâce infinie qu’ils portent, souvent sans le savoir.

Des musiciens rock à la photo animalière tout en passant par les lieux, les ambiances, les scènes de vie, elle s’approche, observe le visible et l’invisible, se laisse traverser… C’est l’instant décisif qu’elle caresse avant de le recueillir, cette virgule du temps où l’on n’est ni complètement soi-même, ni un autre, juste présent dans le cadre, tellement présent qu’il n’y a plus rien d’autre au monde. Alors le hors-champ s’efface, l’univers entier se concentre, s’effondre en un point focal incompressible et en un big-bang photographique l’on devient unique. Que l’on soit sujet ou spectateur de l’image. Comme une épiphanie. Un instant qu’on nomme aussi « Amour ».

Quand on visite le site de Carole Epinette, on a l’étrange impression que ses images sont animées. Qu’en tendant l’oreille, on pourrait presque entendre la petite voix de ces grands noms de la scène rock croqués par l’objectif de cette photographe, qui depuis 1994 raconte les coulisses de la musique.

Un regard sensible, décalé, un œil et une patte qui ont tapé dans l’œil de Libération, Best, Rock & Folk, Rolling Stone, Rock Sound, Guitar Part, Le Monde, etc.

Un agent anglais de photographes réputés la repère et lui ouvre les portes de la presse anglo-saxonne (Metal Hammer, Kerrang, Classic Rock…).

Ils passent chez elle, les AC/DC, Amy Winehouse, Sex Pistols, Alain Bashung, Metallica, David Bowie, James Brown, Marilyn Manson, Rammstein, Foo Fighters, Slash et tant d’autres.

Sa signature ? Des mises au point sur l’homme pour des mises à nu, en abyme ; aucun filtre, si ce n’est celui de l’humanisme. « J’aime le noir et blanc, jouer sur les contrastes, le clair-obscur. Avec le noir et blanc nous sommes directement au coeur de l’émotion. De manière générale, je fais confiance à mon intuition, j’observe, je ressens, je me fais le témoin de ce que l’Autre a à m’offrir. En séance, il est indispensable de créer le climat de confiance nécessaire au lâcher-prise pour que chacun puisse se déposer, se dévoiler en toute sécurité. »

Plus qu’une photographe, la portraitiste est une conteuse, une passeuse d’émotions.

En 2017, Carole Epinette monte son exposition, Rock is Dead (elle en publiera un livre), une galerie de portait de rock stars qui fendent étrangement l’armure, comme lassés de se cacher derrière le masque de la légende.

Cette exposition continue de voyager : Paris, Lyon, Lausanne, Luxembourg, Londres, Genève…

En 2019, pour le livre Rock Fictions (Le Cherche-Midi Editions), elle intervertit les rôles en demandant cette fois-ci à des écrivains et à des journalistes de laisser vagabonder leur plume sur ses photos. En somme, de brosser le portrait d’un portrait.

Au fil des 144 pages, les mots se mêlent aux images pour raconter, ou fantasmer, des rencontres d’un autre type.

En 2021 sort « Quand la Terre nous parle, Messages des lieux sacrés de la vallée de la Vézère ». Avec ce livre écrit en co-réalisation avec Marie-Christine Girard nous partons en voyage dans cette vallée de Dordogne porteuse de tant d’histoires. La vallée de l’Homme qui prend sa place entre les grottes, les abris sous roches, les cours d’eau est le témoin de l’histoire du Temps. Carole en saisit les subtilités, les messages cachés dans la roche, l’eau, le ciel, les arbres tandis que les mots de Marie-Christine voltigent, percent et amènent des questionnements.

2025… un livre est en cours.. encore un peu de patience 😉

Rock fictions

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Quand la Terre nous parle

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